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Vous recherchez un éducateur canin comportementaliste parce que vous venez d’acheter un chiot en élevage, chez un particulier, ou bien vous venez de sauver un chien adulte d’un refuge et ce dernier n’est pas vraiment éduqué ? Vous avez raison. Il est parfois difficile de se débrouiller seul. Pourquoi ? Parce que le comportement est (entre autres) fonction de l’environnement dans lequel vit le chien. Or, vous faites partie intégrante de cet environnement.
Par ailleurs, les événements du quotidien peuvent aussi transformer votre chien. Il est en prise direct avec vos émotions. Une étude japonaise visant à rechercher les taux de cortisol dans les poils et dans les cheveux de 72 dyades humain-chien a prouvé que maîtres et chiens vivaient les mêmes pics de stress au même moment.
C’est ainsi que certains comportement désagréables peuvent voir le jour chez votre chien, lorsque vous vivez des situations chroniques de stress par exemple.
Certains chiens finissent mordeurs quand ils subissent trop de pression, ils deviennent réactifs à la présence des autres chiens et parfois d’humains. Un chien ayant vécu l’abandon, un chien trop attaché, peut souffrir d’anxiété de séparation, voire tomber en hyper-attachement. Certes, votre chien a besoin d’une figure d’attachement pour continuer sa construction, mais la frontière avec l’hyper attachement est facile à franchir sans que nous nous en rendions compte.
D’autres pathologies comportementales ne facilitent pas notre quotidien. Le syndrome de privation sensorielle apparaît chez des chiots qui ont vécu une enfance recluse, durant laquelle ils n’ont pas pu découvrir le monde qui les entoure. Ces chiots deviendront des adultes affreusement craintifs.
Les chiens hyper-sensibles – hyper-actifs, dits chiens HS-HA sont terriblement compliqués à gérer. Certains chiens ont la fugue dans le sang… En résumé, les propriétaires de chiens doivent affronter des situations très très compliquées.
L’appel à un professionnel aide assez souvent à trouver des solutions aux problèmes rencontrés. Reste à trouver le bon éducateur, celui qui saura vous accompagner tout préservant l’intégrité physique et mentale de votre chien.
Dans cet article et quelle que soit votre situation, je vais vous aiguiller pour mieux cerner les pathologies de votre chien et les façons de le soigner ou de venir à bout des mauvais comportements, car à vrai dire, il n’est pas simple de s’y retrouver face à la myriades de méthodes qu’Internet vous propose.
Votre chien offre des comportements incompréhensibles et difficilement gérables, parce qu’il est en déficit d’éducation ou bien parce qu’il souffre de pathologies liées à son parcours ontogénique (sa construction). Vous êtes à la recherche d’un éducateur canin à Angers, dans le Maine et Loire (49) parce que votre chien fait la forte tête et s’impose à toute la famille. Vous avez tenté de solutionner les problèmes mais les résultats ne sont pas là, il est temps de vous faire aider par un comportementaliste éducateur canin certifié et compétent.
Les cours d’éducation ou de rééducation concernent le chien adopté en refuge d’aide autant que le chiot au caractère difficile. vous désirez être coaché par un éducateur comportementaliste canin mais vous ne connaissez pas les critères pour le choisir. Cette article s’adresse à vous. Ensemble, faisons le tri dans les sites et les propositions dans le Maine et Loire (49), à Angers, Saumur et les environs.
Vous êtes domiciliés dans Le Maine et Loire, à Angers, Saumur ou Cholet par exemple et vous avez l’impression que les éducateurs canins se ressemblent tous et proposent les mêmes prestations ? Faisons le point. Certains éducateurs canins défendent encore l’éducation du chien à l’ancienne, celle qu’utilisaient nos grands-parents. Ces méthodes font appel le plus souvent à la soumission du chien. Les notions de dominance et de maître Alpha sont la base de cette éducation. Ces notions sont non seulement très vieilles, mais surtout elles sont parfaitement inexactes. Tout d’abord, la dominance entre deux espèces n’existe pas. Votre chien ne cherche pas à vous dominer. Il sait que vous n’êtes pas un chien. Il sait surtout que c’est vous qui le nourrissez. Il n’est pas stupide. De fait, s’il n’obéit pas, c’est le plus souvent parce que nous n’avons pas été clair dans nos demandes. C’est un problème de technique de training du chien comme vous le confirmera tout bon coach canin.
Avec le dressage à l’ancienne qui interdit les mauvais comportements plutôt que d’enseigner les comportements souhaités, on menace le chien, on le secoue si besoin et le chien ne bouge plus une oreille. Mais il est ensuite difficile de lui apprendre des comportements plus amusants comme apporter une télécommande ou retrouver des clés égarées. La relation est abîmée et le chien perd envie de collaborer et d’apprendre.
Évitez vraiment ce genre de dressage canin. Les approches violentes en éducation canine apportent des résultats, c’est malheureusement manifeste mais elles rabaissent le chien. Certaines races (le malinois par exemple) n’apprécient pas ce type d’approches et finissent par se rebeller. La peur dirige le chien comme elle dirige tous les êtres vivants. La dyade humain/chien ne devrait pas se mettre en place selon un mode hiérarchique qui ne correspond pas au chien. Attention, le chien n’est pas un loup. Une meute est une famille au sens génétique. Un couple Alpha fait des petits tous les ans et la meute est constituée de frères et sœurs. La hiérarchie est avérée et défendue par tous les membres. Chez les chiens retournés vivre à l’état sauvage (et étudiés par des chercheurs) on peut constater un lead parfois mais jamais de hiérarchie. Le leader s’il existe, est toujours le chien le plus calme. Entre l’homme et le chien, il est bon d’installer un lien de collaboration.
Parfois des éducateurs canins vous imposent un collier étrangleur ou un Torquatus, aussi nommé collier à pointes et particulièrement quand le chien est grand et lourd. Votre chien vous fait une confiance aveugle. Pour cette raison, refusez toute méthode coercitive ou violente. L’apprentissage ne doit jamais se faire dans la peur ou/et douleur. Ceci doit être votre règle absolue.
Maintenant que nous avons défini le type d’éducateur canin sur Angers que vous devez écarter, nous pouvons faire le tour des techniques proposées. Tout d’abord, vous devez savoir qu’aucun professionnel ne peut s’installer sans être titulaire de l’ACACED. C’est la condition sine qua non pour travailler. C’est d’ailleurs l’unique document à présenter en cas de contrôle par les autorités. ACACED signifie Attestation de Connaissance pour les Animaux de Compagnie Domestiques et est décernée par la Directions Régionales de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt. Vous entendrez plus souvent : la DRAAF. Sans l’ACACED, un éducateur canin n’a pas le droit d’exercer. Ce document permet l’exercice du dressage, de l’éducation ou du comportement canin (dans notre cas), mais aussi éleveur, transporteur de chiens etc. Comme vous le comprenez, l’ACACED sert à tout et donc à rien au final. Pourquoi ? Parce que pour décrocher cette attestation, il vous suffit de plancher durant deux jours et de passer un examen sous forme de QCM, questions à choix multiples.Oui, c’est extravagant ! En deux jours, on a la prétention de vous former à cinq ou six métiers différents. Nous dirons que notre métier est un métier sans barrière à l’entrée. C’est ainsi que des éleveurs peu scrupuleux ajoute à leur plaque « éducateur-comportementaliste » sans n’avoir jamais suivi une seule formation. Personne ne demandant jamais la présentation d’un éventuel diplôme, ils sont tranquilles. Et au pire ils vous montreront l’ ACACED.
Vous l’avez compris, des éducateurs canins qui n’en ont que le nom et ne sont pas du tout des professionnels, cela existe et plus qu’on ne le croit. Je vous invite à scruter le parcours de l’éducateur canin avec lequel vous voulez travailler et les certifications qu’il aura pu obtenir. Si vous livrez votre chien à un éducateur amateur, mal formé, vous risquez de repartir avec une relation chien/homme très abîmée. Vous êtes engagé dans de ce que vivra votre chien avec vous. Ne le confiez pas à n’importe qui.
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A minima, demandez-vous si votre éducateur canin d’Angers s’est formé et s’il a obtenu des certifications. On néglige trop souvent de regarder le parcours des professionnels que l’on engage auxquels on laisse son chien. Regardons de plus près de quoi il retourne.
Le brevet professionnel d’éducateur canin se passe sur une année. Il est une référence sûre même s’il faut regretter que les stages ne soient pas organisés par l’école. En effet les étudiants se débrouillent pour trouver leurs stages par eux-mêmes. En clair, ils peuvent très bien obtenir un stage chez un dresseur qui travaille avec des méthodes coercitives diamétralement opposées à ce qu’ils auront vu en classe. Il est rare qu’un éducateur prenne un jeune en stage. Il ne va pas former sa concurrence future, alors que c’est le lycée qui empoche le prix de la formation.
Toutefois le BP éducateur canin, est tout de même un diplôme. Les propriétaires de chiens peuvent donc être rassurés. On trouve en parallèle les certifications d’état. Elles sont inscrites au Registre National des Certifications Professionnelles. C’est un gage de qualité. Vous pouvez vous rendre sur le site du RNCP et découvrir le contenu des formations. Ce qui n’est pas le cas du Brevet. Des éducateurs canins mettent en avant le fait qu’ils ont été formés à l’armée par exemple. Est-ce un gage de sécurité ? On pourrait penser que oui. Mais le plus souvent les techniques de dressage ne correspondent pas au standard bienveillant que nous recherchons. Les techniques de travail d’un chien de famille n’ont rien à voir avec celles pour dresser un chien de la gendarmerie, on s’en doute. Le travail au mordant, le travail dans le ring, est à mon sens, peu souhaitable pour un chien vivant en famille, avec des enfants. Les accidents les plus féroces impliquent des chiens ayant travaillé le mordant.
Gardez à l’œil ce type d’éducateur canin et vérifiez qu’il ne travaille pas à l’encontre de la santé de votre chien. Comprenez que je ne jette pas la pierre à ce type de dresseurs. Un maître chien peut trsè bien se former aux méthodes douces. Je ne porte aucun jugement hâtif. Ce sera à vous de juger. Rendez-vous sur son terrain, à Angers dans le Maine et Loire, et faites-vous une idée de la mentalité de votre éducateur canin avant de livrer votre chien.
Les formations à l’éducation canine sont vraiment nombreuses. Vous allez donc rencontrer des certifications non reconnues par l’état; Certaines sont de qualités et connues des professionnels. A côté de cela, des centres existent depuis plusieurs années mais ne se mettent pas à jour des dernières découvertes. Le comportementalisme est une science. Et l’on fait encore des découvertes, par exemple sur les émotions canines, ou le cerveau.
Pour sélectionner votre éducateur canin, dialoguez avec lui avant de prendre toute décision. Je voudrais aussi vous éclairer sur les Qualiopi et autres normes censées vous rassurer. Un centre de formation est d’abord agréé par la préfecture de sa région, Maine et Loire par exemple. S’il le souhaite, il peut être certifié Qualiopi. Cet organisme qui juge les centres de formations s’assure que le centre est en conformité avec le Référentiel National Qualité. Rien n’étant gratuit, le centre visé devra payer. Eh oui. Le problème est que Qualiopi n’a pas les moyens de vérifier le contenu des cours dispensés. Qualiopi juge la forme, la manière pédagogique mise ne place. Si votre éducateur canin est passé par les mains d’un centre certifié Qualiopi, c’est très bien. Mais du point de vue du contenu de l’enseignement, nous ne sommes pas renseignés.
Conclusion, rien ne vous dit que l’école certifié n’est pas en retard de dix ans sur le contenu. Il y a peu, j’ai lu dans le programme d’un lycée proposant le BP éducateur canin que le chien cherchait parfois à dominer son maître et qu’il fallait donc se positionner en dominant vis à vis de lui. Cela fait plus de 15 ans, que nous savons que la dominance interspécifique (entre espèces) n’existe pas. Vous le voyez ce type d’enseignement a toujours cours.
N’hésitez donc pas à poser des questions à l’éducateur canin que vous aurez choisi. Vos questions doivent obtenir des réponses limpides :
Quelles sont vos méthodes d’éducation canine ?
Employez-vous la force ?
Quels sont vos diplômes ?
Dois-je acheter un collier étrangleur ?
L’éducation positive est une manière de parler qui ne définit pas grand chose de tangible. Nous devons, ici encore, faire un point. Les éducateurs traditionnels sont de plus en plus critiqués et pour autant, ils ne souhaitent pas tous repartir en formation et modifier leurs croyances et leurs habitudes.
Les propriétaires de chiens sont de plus en plus renseignés grâce à internet, aux vidéos et aux réseaux sociaux. Bien sûr, ici, je ne parle pas que des éducateurs canin de Angers ou du Maine et Loire. Je parle de tous les éducateurs canins en général. Pour rester dans le flux et ne pas perdre trop de clients, les éducateur traditionnels ont compris qu’un certain vocabulaire permettait de rassurer les clients. Ils parlent donc de « positif » sans en comprendre le vrai sens. Le vocabulaire qui vient de la science du comportement revêt un sens différent du langage courant et prête à confusion. Nous le verrons plus bas.
Il faudrait en réalité parler de « Renforcement Positif ». Notre souci, c’est que nous rentrons dans le cœur de la technique et que certains éducateurs canins peu consciencieux ne sont pas du tout formés et font des amalgames. Vous lisez donc un peu partout « éducation positive« . Je vous invite à aller plus loin pour comprendre les subtilités du sujet.
La récompense et le renforçateur ne visent pas du tout la même chose. Vous offrez 10 euros à un petit garçon parce qu’il a eu obtenu un 15 à sa dictée de Français. Ce billet est une récompense. La récompense est tacite. C’est-à-dire que vous savez que l’argent fera plaisir. C’est un détail important. D’autre part, le délai entre le comportement et le don du billet est grand. Ce qui ne génère aucun renforcement du dit comportement. Les 10 euros font plaisir et c’est tout. A contrario, les félicitations du professeur (Léo tu es le meilleur !) vont certainement renforcer l’envie de travailler de Léo, parce que cette phrase du professeur est immédiate, positive et incertaine. Trois adjectifs qui définissent le renforçateur.
Le renforçateur n’est jamais tacite. On ne sait qu’une conséquence est renforçatrice qu’a posteriori. Une fois que le comportement se renouvelle. Alors qu’avec la récompense, on sait d’avance qu’elle plaira. Si j’offre une voiture à un petit garçon qui aime les voitures, je sais que je fais mouche.
Le Renforcement Positif (mis en évidence par B.F Skinner vers les années 1910 aux États-Unis) s’explique de la manière suivante. Le comportement d’une personne, d’un animal quel qu’il soit, génère forcément des conséquences. Ces conséquences « renforcent » ou non le comportement. On dit alors que le comportement en question sera plus susceptible d’apparaître à nouveau. Vous ne comprenez qu’un résultat est renforçant qu’après coup, si le comportement surgit de plus en plus. Les renforçateurs sont positifs ou négatifs. A ce stade, les personnes mal formées au comportement perdent pied. Nous allons donc nous attarder un peu plus sur ces notions.
Vous devez donner à « positif » le sens d’ « additionnel » et à « négatif » le sens de « soustractif ». C’est ainsi que tout s’éclaire. Un comportement se met en place et il engendre une conséquence. Et cette conséquence ajoute ou enlève quelque chose dans l’environnement de l’individu, ici le chien. La question est alors : Est-ce que cet ajout ou bien ce retrait fait que le comportement va se reproduire ?
Voici deux exemples pour mieux comprendre :
Vous jouez au casino et vous actionner le bras d’une machine à sous. C’est le comportement que nous visons. Quand vous gagnez le jackpot, la conséquence du comportement « ajoute » de l’argent à l’environnement. Si ça vous donne envie de rejouer, alors, on peut conclure que la conséquence renforce votre comportement. La somme gagnée est un Renforçateur Positif (au sens d’ajout), on note R+. Vous comprenez donc que positif, employé en science du comportement, n’a pas du tout le sens qu’on lui accorde dans le langage courant.
Notez aussi, que vous pourriez gagner et vous arrêter là. Le gain n’est alors pas renforçateur puisque le comportement s’arrête. Vous voyez, c’est a posteriori qu’on définit une conséquence comme renforçatrice.
On peut bien sûr renforcer une action négativement. Je vous explique :
Pour démarrer le moteur de votre voiture, vous tournez la clef. Ensuite vous passez une vitesse et votre ceinture de sécurité n’est pas attachée. Un bip se faite entendre pour vous rappeler de boucler votre ceinture.
Attacher sa ceinture de sécurité est le comportement que l’on veut renforcer. Le son de l’alarme augmente à mesure que vous accélérer de telle façon qu’il devient impossible de conduire sereinement. Vous finissez par attacher votre ceinture. Et l’alarme cesse. En d’autre termes, la conséquence du comportement « attachez sa ceinture » retire quelque chose de l’environnement : le bip sonore. Est-ce que cela va vous encourager à attacher votre ceinture ? Si oui, le bip est un renforçateur et il s’agit d’un renforçateur négatif puisqu’il y a retrait de quelque chose.
Vous venez de comprendre ce qu’est un Renforçateur Négatif. Nous le notons R-.
Et en éducation canine, comment cela se produit-il ?
Si vous vous dirigez vers un chien en bougeant un bâton violemment, le chien va peut-être partir et rester à distance. Voyons : le comportement » recule » est susceptible de se produire à nouveau quand il verra le bâton, non ? Le geste effectué avec le bout de bois renforce le comportement du chien, que nous appelons l’évitement. il s’agit dans ce cas d’un renforcement négatif puisque le recul du chien soustrait le bâton à son environnement proche.
Si vous donnez une saucisse chaque fois que votre chien se couche. Le coucher risque fort de se reproduire (c’est comme pour le casino) pour obtenir des saucisses. Nous voyons bien le renforcement positif puisque les bouts de viandes viennent s’ajouter à l’environnement proche du chien.
Aujourd’hui, de nombreux éducateurs canins de Angers (Maine et Loire) travaillent les chiens en renforcement positif, parce que cela implique la collaboration du chien.
Les éducateurs canins mal formés ne saisissent pas les notions de Renforcement Positif, ne voient pas la différence entre « positif au sens d’ajout » et « positif avec l’idée de « bien pour le chien ». Ces éducateurs canins parlent alors d’éducation positive. Mais vous voyez maintenant que « éducation positive » n’a pas beaucoup de sens ni d’intérêt. Il est plus souhaitable d’évoquer l’éducation canine bienveillante et l‘éducation canine en Renforcement Positif.
Là encore, une confusion s’est mise en place avec l’emploi du mot « punition ». Ce mot possède le sens courant : répression. Il possède un sens autre en comportementalisme. Il vaudrait mieux parler d’affaiblissement. Ainsi nous dirions que des conséquences renforcent un comportement (comme nous l’avons vu précédemment ) et des conséquences affaiblissent le comportement. Et donc, on dit qu’une conséquence affaiblit (ou punit) un comportement si celui-ci est moins susceptible de se reproduire.
Eh oui, la punition positive existe !
Imaginez : je passe une soirée romantique avec une jeune fille. Elle est charmante, j’aime sa conversation et je passe un très bon moment. Je voudrais la revoir. Pour exprimer mon contentement, au moment de partir je lui offre un billet de 500 euros.
Je pense vraiment lui faire plaisir. Deux cas de figure se présentent à moi : Soit la femme aime l’argent et elle me rappelle plus tard. Le billet (vous avez compris maintenant) est renforçateur positif.
Soit la femme ne me rappelle jamais. C’est sûr, je l’ai vexée. Le billet a puni le comportement. On parle de punition positive (souvenez-vous, positif veut dire additionnel).
Oui bien sûr, les punitions négatives sont courantes. Vous les avez peut-être pratiquées avec des enfants. ils vous aura suffi un jour de dire « arrêtez de faire tant de bruits quand vous jouez, ou je confisque la console ». Si les enfants n’arrêtent pas leur tapage, vous enlevez la console. Vous faites disparaître quelque chose de l’environnement (c’est en moins, donc négatif) et vous punissez dans le sens où le comportement est susceptible de ne plus se présenter à l’avenir. Les enfants se diront mutuellement « faut pas trop hurler les copains, sinon on va nous piquer la console ». Bien sûr, un éducateur canin doit privilégier l’éducation canine fondée sur le renforcement positif R+.
Ces remarques un peu longues sont nécessaires pour vous permettre de saisir que l’éducation positive est dénuée de sens, et que l’éducation canine en Renforcement Positif est la méthode la plus fine qui soit. Elle est extraite des découvertes scientifiques du mouvement behavioriste des années 1910-1930. Grâce à elle, on obtient des comportements très subtils et un dressage fin en respectant le chien.
Pour mieux comprendre comment je travaille, je vous propose le détail de mon cursus de formation.
Vous savez désormais qu’il existe plusieurs types de formations en France, et donc dans Le Maine et Loire. Je suis titulaire de la certification d’état CECC (acronyme pour coach en éducation et comportement canins). Cette certification est inscrite au RNCP sous le numéro 31935. La certification CECC atteste que le diplômé est en mesure de :
Diriger un entretien dans une cellule de vie ou une dyade chien / humain
Orienter les aménagements de l’environnement du chien.
Percevoir les troubles zoo-psychiatriques canins.
Utiliser ses connaissance éthologiques.
Avancer des hypothèses sur les déclencheurs des troubles du comportement du chien.
S’adapter à la dyade chien/humain lors des cours d’éducation canine.
Modifier le milieu de vie, la cellule de vie.
Réaliser un bilan comportemental.
Adresser une information à un cabinet vétérinaire.
En complément de cette formation, plusieurs certifications se sont ajoutées pour parfaire mon parcours d’éducateur canin dans Le Maine et Loire et sur Angers.
Je suis certifié en Medical Training chiens par le Docteur vétérinaire comportementaliste Ciska Giraud. Le Docteur Giraud est tenante du Certificat d’Études Approfondies Vétérinaires (CEAV) Éthologie clinique et appliquée, ENVA.
J’ai validé la certification en Medical Training en milieu Zoologiques, en étudiant les animaux tels que : tigre, émeus, serval, perroquets, autruches, singes macaques rhésus et chat pêcheur. Cette formation extrêmement pointue (sous l’égide de Nicolas Tessier) m’a permis de comprendre les émotions sauvages, plus violentes que les émotions du monde domestique.
Je suis certifié « LLA » ( Living & Learning with Animal – How behavior works) par le Professeur émérite Susan Friedman de l’Université d’Utah. Cette certification porte également le nom de « science of behavior change ». C’est-à-dire la science de la modification du comportement.
Je travaille en « Analyse Appliquée du Comportement » et « Analyse fonctionnelle du Comportement » L’Analyse fonctionnelle du Comportement est une technique bien connu du monde de la psychologie pour enfant autiste. Les deux cursus viennent des mêmes recherches scientifiques.
L’éthologie est évidemment incontournable dans le métier d’éducateur canin, mais cette science ne peut pas être suffisante. Un comportement concerne un individu unique et non pas d’un groupe de chiens d’une même race. Un Beagle se conduit-il toujours comme un Beagle ? Un Berger Australien comme tous les Bergers Australien ? La réponse est non. Le comportement surgit dans l’environnement, en fonction de l’historique d’apprentissage du chien et en fonction des conséquences passées du même comportement. Votre chien est le centre de mes observations et ce sont les techniques comportementales qui vont m’amener à résoudre vos problèmes.
Mes séances durent entre une heure et deux heures, en fonction des problèmes que vous rencontrez, des possibilités de concentration de votre chien, de son état général, etc. La première séance est souvent longue. C’est celle durant laquelle vous comprenez les informations théoriques indispensables pour que vous puissiez coacher votre chien plus tard et sans moi. Il est illusoire de vouloir « régler » un chien. En revanche, ensemble, nous amenons la cellule de vie à évoluer. Un comportement surgit dans un environnement, nous en tenant compte ainsi que de l’influence qu’il a sur le chien.
Mes séances ont un prix unique : 65 euros. Le prix est payé par séance , pas par chien. Je vous accompagne aussi grâce à des échanges sur whats’app. Vous pouvez opter pour un forfait 5 séances à 275 euros. Mais vous pouvez attendre la deuxième séances pour basculer vers le forfait.
Si vous choisissez un forfait, vous économisez 50 euros (10 euros par séance). Je me déplace ou bien je vous reçois à l’école d’éducation canine de Martaizé, proche Angers, dans Le Maine et Loire (49).
J’organise des sessions de 48 heures en immersion, pour découvrir absolument tous les secrets du métiers de comportementaliste.
Rendez-vous sur la page contact pour m’écrire ou me téléphoner. Vous pouvez également passer me voir à l’école d’éducation canine (49).
Je reste à votre disposition,
Olivier
